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segunda-feira, 18 de abril de 2011

Explosion de violence au Nigeria après la victoire de Goodluck Jonathan

UN PAYS FORTEMENT CLIVÉ

Si dans l'ensemble, les observateurs ont jugé l'élection 2011 plus honnête qu'en 2007, des résultats anormalement élevés en faveur de Goodluck Jonathan, dans ses bastions du Sud chrétien, ont semé le doute : l'Etat de Akwa Ibom lui a donné 95 % des voix et celui de Bayelsa, son Etat natal, 99,63 %.
"De tels chiffres (...) posent de graves interrogations sur la crédibilité de l'élection", a estimé Jibrin Ibrahim de l'ONG du Centre pour la démocratie et le développement. Le principal parti d'opposition a pour sa part contesté oficiellement l'élection.
Ces résultats ont confirmé une division nette entre le Nord musulman pro-Buhari et le Sud chrétien pro-Jonathan. De nombreux analystes avaient mis en garde contre ce scénario dans un pays aussi turbulent que le Nigeria, comptant 155 millions d'habitants et plus de 250 groupes ethniques. Pays le plus peuplé d'Afrique, c'est le premier producteur de pétrole du continent.
Dans le Nord, beaucoup jugeaient que la réélection de Jonathan serait une entorse à la rotation traditionnelle du pouvoir entre Nord et Sud. Ils espéraient une victoire de Muhammadu Buhari, 69 ans, pour relancer un Nord économiquement marginalisé par le Sud pétrolier. Goodluck Jonathan, 53 ans, vice-président devenu chef de l'Etat en mai 2010 au décès de son prédécesseur musulman Umaru Yar'Adua (2007-2010), est le candidat du Parti démocratique du Peuple (PDP). Ce parti a remporté dès le premier tour toutes les présidentielles depuis la fin des régimes militaires en 1999.

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